L’été touche à sa fin, l’automne fait son entrée… et la depression saisonnière aussi, et vous n’êtes certainement pas la seule personne à être dans ce cas là. La dépression saisonnière ou trouble affectif saisonnier est une forme de dépression qui survient en automne ou en hiver et qui est due au manque de luminosité naturelle durant cette période.
Si l’épisode se répète 2 années de suite durant la même période alors il sera caractérisé de dépression saisonnière.
Il existe bon nombre de remèdes naturels qui peuvent améliorer considérablement l’état de la dépression saisonnière, découvrez dans cet article ces remèdes et conseils pour bien vivre ces périodes pas toujours faciles à vivre. Souriez cela peut tout à fait s’arranger de manière totalement naturelle ! 🙂
Quels sont les signes d’une dépression saisonnière ?
Si vous observez un changement dans votre comportement habituel et que deux au moins des signes suivants sont réunis, vous êtes probablement touché par la déprime saisonnière.
- Irritabilité
- Baisse de la libido
- Troubles du sommeil
- Prise ou une perte pondérale
- Anxiété avec parfois bouffées d’angoisse
- Compulsion essentiellement pour le sucré
- Sensation de fatigue permanente
- Baisse de l’attention et de la capacité de concentration
- Perte d’intérêt pour les choses de la vie et relâchement du lien avec l’entourage.
La luminothérapie : une solution efficace contre la dépression saisonnière
L’effet de l’exposition à la lumière sur le rythme de la mélatonine et du sommeil est, bien prouvé par les études initiées au départ, dans les pays du Grand Nord où la nuit dure plusieurs mois.
Plus récemment, l’effet de la photothérapie a été validé pour la prise en charge des troubles du sommeil qualifiés de « dépression automnale » où l’on montre que, chez certains sujets, le raccourcissement de la durée du jour en hiver provoque des troubles de l’humeur.
Une enquête récente de l’IVS (l’institut Vigilance et Somnolence) a montré que la durée du sommeil est inversement proportionnelle à la durée du jour : on dort plus longtemps en hiver qu’en été.
De même façon, il est démontré que les capacités d’apprentissage sont bien supérieures l’été que l’hiver, car les journées plus longues sont plus propices à l’apprentissage.
La luminothérapie ne possède pas de nombreuses contre-indications.
Il faut cependant s’assurer que la lampe utilisée n’émet pas de rayons UV, dommageables notamment pour l’oeil et pour la peau.
Ce traitement est déconseillé aux personnes souffrant de troubles oculaires : cataractes, rétinite pigmentaire, dégénérescence maculaire et glaucome.
Les personnes sous traitement de médicaments photosensibilisants doivent également éviter la luminothérapie.
Pour éviter d’hiberner trop longtemps la luminothérapie est le remède idéal. Comblant le manque de lumière naturelle, sa lumière à large spectre agit directement sur votre cerveau, pour vous redonner le moral.
30 minutes d’exposition quotidienne à la lumière d’une lampe de luminothérapie suffisent pour :
- Relancer la production d’hormones du bonheur ( sérotonine )
- Réguler le métabolisme des hormones du sommeil ( mélatonine )
Résultat, à partir de 2 semaines, votre moral augmente en flèche pendant que votre fatigue s’évanouit. En France, il est recommandé de commencer la cure vers le début novembre et de l’interrompre aux premiers jours du printemps. Malheureusement, les appareils de luxthérapie coûtent assez cher, c’est pourtant très efficace.
Des compléments alimentaires pour vous aider
Vous pouvez également parvenir à chasser la déprime saisonnière en consommant des compléments alimentaires qui combleront les carences. Vérifiez auprès de votre médecin si vous ne manquez pas des éléments suivants :
– Du magnésium : le magnésium est un décontractant musculaire. Il aide à se détendre, régule le rythme cardiaque, et facilite l’endormissement. Le magnésium est présent dans les fruits de mer, les poissons et… le chocolat !
– De la vitamine D3 : Son taux est significativement bas lors de la dépression saisonnière. à vérifier donc auprès de votre médecin.
– Du fer : Le déficit en fer induit une baisse des fonctions cérébrales sous forme d’une dépression dopaminergique.
– Du zinc : Sa carence peut être responsable d’un syndrome dépressif avec perte de l’appétit et amaigrissement.
Une cure de Rhodiola Rosea : BOOSTER votre moral NATURELLEMENT !!
Dans les pays du nord de l’Europe, Rhodiola Rosea (ou rhodiole) est cultivée depuis longtemps et réputée pour ses propriétés « adaptogènes » : elle permettrait de contrôler le stress en redonnant force et énergie. Des bénéfices qui intéressent la médecine allopathique, qui envisage d’employer cette plante aux fleurs jaunes, dont l’odeur évoque celle de la rose, comme traitement pour la dépression.
En 2007, une étude de l’université de médecine de Yerevan avait conclu à l’efficacité de Rhodiola Rosea dans le traitement de la dépression, par rapport à de simples placebos. Restait à montrer, comme le veut le protocole standard de mise au point d’un médicament, les mérites de la rhodiole par rapport aux médicaments sur le marché.
Moins d’effets secondaires
Une équipe de l’université de Pennsylvanie s’y est attelée. Les résultats, parus dans la revue Phytomedecine, montrent que la rhodiole augmente de 40 % les chances d’amélioration des patients dépressifs, contre 90 % pour la sertraline (Zoloft®), l’antidépresseur le plus prescrit aux États-Unis. Des résultats a priori peu engageants mais cependant difficiles à interpréter en raison du manque de puissance statistique de l’étude, réalisée sur un petit groupe de moins de 60 patients.
Alors, fin de l’histoire pour la plante médicinale ? Peut-être pas, car là où l’extrait de Rhodiola Rosea fait notablement mieux que son concurrent, c’est qu’il permet de diviser par deux le risque d’effets secondaires. Quand on sait qu’il s’agit le plus souvent de nausées et des troubles érectiles, on ne peut qu’espérer que l’orpin rose finira par gagner sa place au panthéon des traitements contre la dépression modérée.
La Rhodiola rosea que vous choisissez doit toujours être en Extrait sec standardisé. 3% rosavine – 1% salidrosides
Une à deux gélules par jour de 250 mg de Rhodiola Rosea standardisée à 3% rosavine – 1% salidrosides
Cure de Millepertuis : contre la dépression 100% naturel
En Allemagne, depuis 1988, le millepertuis est officiellement reconnu comme médicament antidépresseur. Il est devenu aujourd’hui, dans ce même pays, le premier médicament prescrit en cas de dépressions légères à modérées (dépressions saisonnières, dépressions réactionnelles ou dépressions n’étant pas liées à une autre maladie).
Le millepertuis est disponible sous de nombreuses formes. On peut le consommer en infusion (2 à 4 g de fleurs séchées trois fois par jour), en teinture (3 à 6 ml, trois fois par jour), en huile (une cuillerée à café, trois fois par jour).
En gélules (standardisée à 0,3% d’hypéricine), la plante est disponible à divers dosages allant de 125 à 1000 mg. La dose habituellement conseillée pour un début de traitement est de 300 mg trois fois par jour. Un traitement dure au minium 6 semaines, les premiers effets se manifestant vers 3-4 semaines.