Pourquoi devez vous éviter le sucre blanc ?

Le sucre est présent partout désormais, il est difficile de le contrer et pourtant le sucre blanc est particulièrement dangereux, présent partout dans les produits transformés en provenance de l’industrie alimentaire, que ce soit en grande surface, au restaurant ou à la cantine et en label BIO.

C’est en 1930 que le docteur Weston A. Price, dentiste et chercheur à l’Université de Cleveland (en Ohio), mettait en évidence dans son étude « Nutrition et dégénérescence physique » que les peuples « primitifs » vivant au grand air de la nature et s’alimentant de la manière la plus naturelle qui soit, présentaient une excellente santé, et une excellente dentition, et cela grâce à leur hygiène de vie. 

Il soutient dans son livre que ces peuples ont commencé à dégénérer, à « tomber malade », lorsqu’ils ont eu accès à une alimentation sucrée et raffinée provenant de la « civilisation moderne »….

On sait pertinement que le sucre est un poison, mais pourquoi continue t-on à en ingurgiter beaucoup plus qu’il ne faudrait ?

Comment fabrique t-on le sucre blanc ?

Le sucre blanc (saccharose) est le résultat d’une longue chaine de transformation par des actions successives d’épurations mécaniques, mais aussi chimiques où le jus des plantes (généralement betterave ou canne à sucre) sera neutralisé, chauffé, décoloré, filtré et encore recoloré, à base de sulfite et de lait de chaux, de dioxyde de carbone et d’acide sulfurique, de carbone animal et d’ aluminosilicate de sodium polysulfuré, ce qui donnera naissance aux cristaux de saccharoses blancs.

Il sont dépourvus de vitamines et de sels minéraux, présentant des résidus des produits toxiques ayant servis à leur raffinage.  Le produit final n’a plus rien à voir avec la plante de base.

C’est en énumérant la liste des produits chimiques ci-dessus que je me dis, comment peut-on continuer à en consommer ?

Le sucre une véritable addiction

Calories vides

Tout d’abord le sucre blanc est une coquille vide d’éléments bénéfiques à l’organisme, car il fait parti des ces substances riches en calories « vides » du fait même de son élaboration qui lui a enlevé toutes ses propriétés nutritionnelles. Et pour reprendre les propos du docteur David Schweitzer qui en parle très bien : « Ce que la nature n’a pas réussi à faire depuis le commencement, l’homme l’a fait en un rien de temps. Il est le seul être qui détruit la valeur nutritive de sa nourriture avant de la consommer ».

Le sucre, un toxique violent

Le sucre est un toxique, que l’on appelle en naturopathie un immunodépresseur, c’est à dire un poison, et le coup de fouet que l’on peut ressentir en mangeant des produits sucrés raffinés, comme une sorte d’euphorie, est la conséquence de la réaction de rejet de l’organisme à ce toxique et qui produit la dynamisation. 

C’est pendant la digestion des sucres raffinés que les glandes surrénales sont activées pour obliger le foie à convertir ce poison en glucose pour le rendre utilisable par l’organisme.

La répétition du phénomène finit par dérégler les fonctions hépato-pancréatiques en conduisant à une sorte d’hypoglycémie réactionnelle se traduisant par une sensation de lourdeur, de nervosité et de fatigue… Nous avons là tous les symptômes de manque que présente un drogué ou un alcoolique. 

Le sucre blanc favorise les inconforts digestifs allant de la constipation aux maladies inflammatoires, car il favorise la fermentation. Ce qui n’est pas étonnant au vu de sa charge chimique.

Le sucre plus addictif que la cocaïne

L’expérience d’un laboratoire du CNRS de Bordeaux, de l’équipe du docteur Ahmed qui travaille sur le potentiel addictif du sucre chez l’animal, est sans appel… Le rat préfère le sucre à la cocaïne, autrement dit : le sucre est plus addictif que la cocaïne .

Les effets du sucre sont similaires à ceux des drogues dans l’activation du système de récompense dans le cerveau, la sécrétion de dopamine et la sensation de plaisir.

Certains scientifiques aux états-unis ont démontré que si un adolescent avait une alimentation équilibré, essentiellement naturelle, sans transformation industrielle, il risquerait beaucoup moins de s’adonner aux habitudes toxiques, que celui qui était habitué aux « fast-food »,  à la « junk-food » où l’on retrouve en masse les sucres raffinés.

Vous l’aurez compris ! Les industriels ont tout intérêt à ajouter du sucre dans leur composition, ainsi nous en redemandons ! Et achetons encore et encore leurs produits !

Le sucre peut vous rendre dépressif

Le sucre blanc est un ami de la dépression et du mal-être car son absorption stimule tout le métabolisme physiologique et l’état de dépendance qu’il crée déclenche la psycho-émotivité de l’individu qui devient plus sensible aux phases d’excitations et d’anxiétés, d’euphories et de dépressions, en clair les variations d’humeurs. Et pour reprendre les mots du chercheur James E. Gangwisch « Je pense vraiment (…) que cela a un impact important sur votre humeur, votre bien-être et votre niveau d’énergie ». 

L’American Journal of Clinical Nutrition expose également cette corrélation après avoir examiné l’indice glycémique et les types de glucides consommés par 70 000 femmes ménopausées pendant 4 ans, durant lesquels leur état de santé mental a été mesuré régulièrement, ainsi que les symptômes attestant d’une dépression. Les conclusions montrent que les femmes consommant fréquemment des sucres raffinés, notamment dans les plats industriels, présentaient un plus grand risque de dépression que les femmes consommant légumes et céréales complètes

Le sucre vous veut du mal !

Il est évident que les sucres raffinés sont l’un des piliers des maladies de notre génération. Ces maladies de civilisation ne sont que la suite logique d’une alimentation toxique et totalement inadaptée.

C’est à nous, consommateurs, de prendre conscience de notre bien-être et de la qualité du carburant que l’on donne à notre corps. Cela vous paraîtrait-il logique de donner à votre plante ou à votre chat du soda comme seule boisson ? L’évidence voudrait que non et votre instinct vous direz que ce n’est pas sain, et bien pourquoi faites-vous cela à votre corps ? 

Le sucre et le diabète : le couple 

C’est la maladie la plus connue du métabolisme des sucres raffinés. Il touche aujourd’hui près de 100 millions de personnes dans le monde. Le biologiste et naturopathe Marchesseau disait en son temps que les sucres blancs « sont difficilement transformables en sucres organiques, se stockent très mal dans le foie et sont brûlés incomplètement dans les muscles (diabètes).

Chute des performances mentales 

Le sucre amène à terme à diminuer les fonctions cognitives, avec une déconnection progressive du potentiel intellectuel.

Une étude qui nous vient de l’université de Birmingham, (Alabama), que je trouve intéressante, met en lien deux groupes de souris que l’on a observé pendant 175 jours : 

Le premier groupe est strictement resté à l’eau plate, tandis que les souries, baptisées « soda » du deuxième ont tourné à l’eau sucrée. 

Après 25 semaines de cette « cure », les cerveaux des souris « soda » contenaient 3 fois plus de bêta-amyloïde, une protéine constituante des plaques séniles caractéristiques de la maladie d’Alzheimer, et 2,2 fois plus d’apolipoprotéine, molécule qui favorise la formation des plaques séniles autours des gaines de myéline qui entourent les neurones. 

Mais l’expérience la plus probante nous vient du docteur Jayne Goldman, de l’université du Connecticut, qui en 1986 donna une dose de sucre à des enfants, correspondant à un coca-cola. 

Elle constata une chute des performances mentales trente minutes après la consommation du produit, et qui atteignait son maximum une heure après l’ingestion, les enfants ne pouvant arriver à se concentrer durablement. 

Déjà en 1980 le docteur R. Prinz, de l’université de Floride, démontra que les enfants qui présentaient des symptômes hyperactifs ou de déficit de l’attention étaient ceux qui consommaient le plus de sucres, c’est à dire plus que ce que représentaient les 40% de sucres raffinés qui composaient la dose journalière des rations caloriques.

Le sucre nourrit les cellules cancéreuses 

Le Dr Servan-Schreiber nous dit : « Le cancer se nourrit de sucre ». Il va plus loin en nous disant également que plus l’insuline est sécrétée quotidiennement, plus les risques de pathologies dégénératives étaient élevées, dans la mesure où la sécrétion de l’IGF est relative à la sécrétion d’insuline

Imaginez le cancer ou la tumeur (forme évoluée au niveau des tissus) comme un grand camion poubelle qui ne peut prospérer que sur un terrain très pollué et qui est là pour l’aider à se nettoyer. Il est communément admis que plus l’hygiène alimentaire et saine et l’activité physique régulière,  moins les maladies dégénératives, tel que le cancer, sont possibles. 

On constate également que la digestion des saccharoses (sécrétion d’insuline pour décortiquer les sucres blancs) s’accompagne de la libération de la molécule IGF qui est importante dans le processus de croissance des cellules cancéreuses. Le sucre industriel est de toute manière pro-inflammatoire ce qui stimulerait, encore une fois, la croissance des cellules cancéreuses. On doit la conclusion suivante au biologiste allemand Otto Heinrich Warburg qui a découvert que le métabolisme des cellules cancéreuses était dépendant des déchets générés par l’alimentation. 

L’ostéoporose conséquence d’une consommation de sucre

L’ostéoporose est une diminution de la densité de l’os. Celui-ci devient plus fragile et le risque de fracture augmente.

En privant l’organisme de ses nutriments, les sucres raffinés jouent une action nocive sur le système ostéo-musculaire. L’acidification du corps en est la cause, par les effets métabolitiques du sucre blanc que nous connaissons maintenant. Le sucre blanc, comme tous les produits raffinés, vole le calcium de l’organisme qui n’a pas d’autre choix que de ce délester de ses réserves pour équilibrer l’environnement acide. 

Violence et agressivité

Quand nous ingérons du sucre blanc, sous forme de poudre ou sous forme cachée dans les produits industriels, il est très rapidement absorbé dans le sang ce qui pousse le pancréas à y envoyer de l’insuline, ce qui entrainera par la suite une chute brutale de la glycémie quand le pic sera passé (hypoglycémie). Cette chute brutale de sucre déclenchera divers phénomènes tels que l’apparition, dans le sang, d’hormones comme l’adrénaline, destinée à normaliser le taux sanguin. Les symptômes qui peuvent apparaitre seront de plus ou moins fortes intensités allant de la simple faiblesse, aux malaises, aux sueurs, l’irritabilité et surtout le besoin de manger.  

L’adrénaline c’est l’hormone de la survie qui provoque, quand elle est sécrétée par un stress du métabolisme, irritabilité, tension et agressivité.  On imagine bien que ces stress répétés amènent une fatigue de l’organisme.

Selon le site Alternative santé : « de nombreuses études montrent qu’il y a aussi une forte corrélation entre l’abus d’alcool, l’hypoglycémie et les comportements criminels. En fait, les métabolismes de l’alcool et du sucre sont les mêmes. La plupart des prisonniers violents sont hypoglycémiques et alcooliques. À chaque fois qu’ils boivent de l’alcool, nous savons que leur taux de sucre diminue dramatiquement dans le sang. Cela peut aller jusqu’au coma hypoglycémique et même un AVC mortel.

Le sucre est de plus en plus consommé

Aujourd’hui, notre consommation de sucre raffiné représente plus de 40% de nos apports énergétiques quotidien. Ce n’est pas 40% de sucre blanc en morceau ou en poudre que vous mettez dans votre yaourt ou votre café, non non. 

La majorité nous est caché, bien confinée dans les savoureuses recette de mère industrie qui nous concocte tous ses merveilleux produits alimentaires. Ce rajout vicieux nous est cachée dans les desserts, les gâteaux, les biscuits, les sodas, les pâtisseries, les glaces, les yaourts, les sandwichs, les salades, les laitages, les conserves… Bref il y en a partout ! 

D’après certaines études sur la consommation de sucres cachés, ils représentaient 70% en 1979, 82% en 1991… E aujourd’hui, imaginez bien que la pratique industrielle n’est pas prête de s’arrêter, la vente de ses produits ne cessant d’augmenter et le profit avec

En 2013-2014 la consommation de saccharose est estimée à environ 25 kg par an et par habitant, soit une moyenne de 70 g/jour. Il s’agit du sucre consommé en l’état et du sucre incorporé aux produits sucrés.

Anastore.com

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*