Les flavonoïdes ou vitamine P, contre le stress oxydatif

On connait très bien la vitamine C, cette vitamine qu’on trouve dans les légumes et les fruits, très utile en hiver pour nous protèger des rhumes et des infections.

Mais on ignore l’existence de la vitamine P appelée aussi Flavonoïdes, présente également dans de nombreux végétaux. Les flavonoïdes représentent une grande famille d’antioxydants aux incroyables bienfaits et surtout pour nous aider à lutter contre le vieillissement de notre organisme. 

Découvrez les nombreux bienfaits des flavonoïdes qu’on retrouve dans les fruits et légumes mais aussi dans le chocolat ou le vin (rouge, surtout).

La vitamine C est essentielle car notre organisme ne la fabrique pas. La vitamine C, en plus de nous aider à lutter contre les maux hiveranux, nous sert à fabriquer le collagène présent dans tous nos tissus.

Le collagène est une protéine élastique qui sert de trame à notre peau, à nos os et à nos vaisseaux sanguins. Le manque de collagène provoque l’apparition des rides, les os deviennent rigides et cassants comme du verre, et les artères se sclérosent. C’est pourquoi il est important de prendre de la vitamine C (au moins 500 mg par jour).

Une autre vitamine, moins connue est essentielle pour lutter contre le temps, il s’agit des flavonoïdes, ou la vitamine P

Alors à quoi sert donc cette vitamine P appellée aussi Flavonoïdes ?

La vitamine P s’appelle désormais « flavonoïdes »

Les flavonoïdes sont tous les pigments (substances de couleur) qui colorent nos fleurs, fruits et légumes. Une des nobreuses fonctions des flavonoïdes dans les plantes est de leur apporter une couleur attractive.

Mais pas seulement vous l’aurez compris. Dans les feuilles, ces flavonoïdes sont agiraient pour stimuler l’immunité de la plante en la protégeant contre des pathologies fongiques et des ultra-violets.Ils sont élaborés au moment de la photosynthèse et leur premier rôle est la protection des feuilles des rayonnements nocifs provenant du soleil.

Les flavonoïdes sont également connus sous de nombreux autres noms, tels que bioflavonoïdes, polyphénols, proanthocyanidines, catéchines ou flavonols. Les isoflavones du soja en font partie.

Les bienfaits des flavonoïdes viennent essentiellement de leurs qualités :

  • anti oxydantes
  • anti-inflammatoires
  • immunostimulantes
  • Ils renforcent considérablement tous les vaisseaux sanguins et améliorent ainsi la circulation sanguine.

Les flavonoides sont de puissants antioxydants qui permettent de neutraliser les radicaux libres du corps et, ainsi, prevenir l’apparition des maladies cardiovasculaires, et de diverses maladies liees au vieillissement

Les flavonoïdes ont été mis en évidence par Albert Szent-Györgyi, un Hongrois qui reçut le prix Nobel de Médecine en 1937 pour avoir isolé la vitamine C. Avec plus de 4.000 composés.

 

Comment agissent les flavonoïdes ?

Tous les flavonoïdes sont très utiles pour nous car Ils nous servent d’antioxydants, en bref : ils nous protègent contre les molécules agressives « Les radicaux libres » qui attaquent nos cellules. Ces molécules font vieillir nos cellules et les rendent parfois cancéreuses.

Les radicaux libres sont des molécules ayant un électron non apparié dans leur orbitale externe.  Les radicaux sont des espèces chimiques très réactives, capables d’endommager les composants des fibres musculaires, tels que les protéines et les lipides. Ces dommages cellulaires dus aux radicaux sont appelés « stress oxydatif »

Les radicaux libres se trouvent par milliards dans la fumée de cigarette, la pollution, ainsi que dans les aliments grillés, carbonisés, les pires étant ceux qui provenants d’une cuisson au barbecue.

Les antioxydants provenant de l’alimentation (fruits, légumes…) interagissent avec les antioxydants endogènes pour former le réseau de protection coopératif contre les dommages cellulaires dus aux radicaux.

Quels sont les causes principales de la production de radicaux libres ?

De nombreuses études ont montré que le stress oxydatif est la cause principale du processus de vieillissement.

Les tissus et les organes vieillissent prématurément quand :

  • les défenses antioxydantes sont affaiblies,
  • des produits oxydés sont accumulés dans l’organisme.

Le stress oxydatif ne peut pas être totalement évité, car l’oxygène, qui contient les radicaux libres responsables de ce stress, est indispensable à la vie.

Comment se procurer les antioxydants (flavonoïdes entre autre) ?

Il est possible d’éviter que ce stress oxydatif ne soit trop important. Pour cela, il faut :

  • avoir une alimentation variée et équilibrée, riche en fruits et légumes qui contiennent de nombreux antioxydants,
  • si la consommation d’antioxydants apportée par l’alimentation n’est pas suffisante, prendre des compléments alimentaires (oméga 3, zinc, fer…)

Quels sont les flavonoïdes les plus intéressants ?

La quercétine 

Au sommet du classement des flavonoïdes, se situe la quercétine. Il semblerait que la quécertine agisse contre les sources immédiates de radicaux libres.

La quercétine est souvent associée à la vitamine C, car elle améliore son action dans l’organisme en augmentant son absorption et en retardant son élimination.

Comme tous les flavonoïdes, elle renforce les petits vaisseaux sanguins, possède des vertus antioxydantes et anti-inflammatoires naturelles mais son atout supplémentaire est son action antihistaminique, c’est-à-dire anti-allergique.

Les aliments qui apportent des quantités importantes de quercétine sont :

  • les oignons (15mg pour 100g)
  • les pommes (4mg pour 100g)
  • le thé
  • le raisin rouge et le vin rouge
  • l’ail
  • le brocoli
  • les baies rouges-violettes
  • l’aneth frais
  • les haricots verts et jaunes

Néanmoins, pour obtenir de réels effets anti-allergiques ou anti-inflammatoires, le recours aux compléments alimentaires semble incontournable en plus de l’alimentation.

Les oligo-proanthocyanidines

Quand il s’agit de protéger la paroi vasculaire, de la fortifier et de préserver sa résistance, rien de tel que l’utilisation des oligo-proanthocyanidines (OPC) issu de l’écorce de pin des Landes.

Les extraits d’écorce de pin (pin maritime principalement, mais d’autres espèces également – Pinus strobus, Pinus resinosa, etc.) et de pépins de raisin constituent, à l’heure actuelle, les principales sources d’OPC

Des recherches sous la direction du professeur Masquelier sur des patients ayant des parois vasculaires très fragiles, ont porté sur les conséquences d’une supplémentation de l’alimentation en procyanidine( pycnogénol). Les résultats furent spectaculaires. Il s’est avéré que, en peu de temps, ce flavonoïde avait renforcé la paroi vasculaire de 2,3 fois. Cela signifie un avantage pur de 130% .
Avec le renforcement de la paroi vasculaire, on obtient également que le liquide séreux du sang ne « fuit » pas à travers la paroi vasculaire et évite le gonflement par accumulation.
Lorsqu’il y a manque de flavonoïdes, la paroi vasculaire finit par se dégrader jusqu’à la rupture mais aussi des varices finissent par faire leur apparition…

Le resvératrol

Le vin rouge contient des flavonoides et du resvératol. L’intérêt des flavonoïdes pour la santé a été mis en lumière par leur présence dans le vin rouge, constituant le fameux « french paradox » qui a eu son heure de gloire aux Etats-Unis.

« Sa présence dans le grain de raisin est la résultante d’une réaction de la plante contre une infection commune due au champignon Botrytis cinerea, précise-t-on auprès de l’Inserm. Des études épidémiologiques et expérimentales ont montré que le resvératrol agissait sur l’organisme comme un agent préventif des maladies cardiovasculaires ainsi que de certains cancers. C’est l’une des molécules phares de ce que l’on a appelé le « french paradox ». Toutefois, les mé­canismes qui expliqueraient ces propriétés particulières ne sont pas encore élucidés.»

Ainsi, au début des années 1990, les flavonoïdes sont fait une réputation flatteuse : la consommation d’un régime riche en flavonoïdes favoriserait la pévention des maladies cardio-vasculaires (attaque cérébrale, infarctus) ou neurodégénératives (maladie d’Alzheimer, Parkinson).

une étude, des chercheurs ont examiné les habitudes alimentaires de 805 hommes âgés de 65 à 84 ans. Ils ont ainsi découvert que pour ceux qui consommeraient des aliments riches en flavonoïdes, le risque de maladies cardiovasculaires était à peu près divisé par deux par rapport à ceux qui n’en absorbaient pas.

Les catéchines

Les catéchines sont les principaux flavonoïdes du thé vert. Une tasse de thé vert contient au plus 14 mg de catéchines.

La consommation régulière de thé vert a été évoquée pour expliquer la fréquence relativement faible des maladies cardiovasculaires et du cancer de la prostate en Chine et au Japon. Cet effet semble n’être observé qu’à des doses de catéchines équivalentes à au moins quatre tasses de thé vert par jour. Le thé vert est également riche en caféine.

Certaines catéchines (gallate d’épigallocatéchine par exemple) ont montré un effet protecteur intéressant chez les personnes dialysées, ayant recours à un « rein artificiel » : elles protégeraient leur organisme du stress chimique provoqué par la dialyse.

De tous les types de thés, ce sont les thés verts et les thés blancs qui contiennent de loin le plus de catéchines.

Les citroflavonoïdes

Les citroflavonoïdes sont présents dans les agrumes, et en particulier dans leur écorce. L’hespéridine est un des principaux Citroflavonoides présents chez les espèces du genre Citrus

Dans cette famille, les substances les plus utilisées sont l’hespéridine, la diosmine et la naringine.

Les bienfaits de l’hespéridine sont les suivants :

  • Antioxydant
  • Anti-hémorroidaire obtenu par l’association de l’effet vasculoprotecteur et de l’effet veinotonique.
  • Vasculoprotecteur : elles sont capables de diminuer la perméabilité des capillaires et d’augmenter leur résistance.
  • Veinotonique : l’hespéridine est un inhibiteur des COMT, qui sont les enzymes de dégradation des catécholamines. Une inhibition de la dégradation est suivie d’une augmentation de la concentration des catécholamines, dont fait partie l’adréaline. L’adréaline provoque entre autres une vasoconstriction des vaisseaux et favorise le retour veineux.

Précautions à prendre avec les flavonoïdes

L’usage des flavonoïdes est à éviter chez les femmes enceintes et celles qui allaitent, les enfants, les personnes qui prennent des médicaments anticoagulants ou qui souffrent d’hypotension (pression artérielle faible).

En 2014, une étude australienne a mis en garde les personnes souffrant d’hypertension artérielle contre la prise simultanée de vitamine C et de flavonoïdes (polyphénols). Si la prise de 500 mg/jour de vitamine C semble réduire la pression artérielle des personnes hypertendues, et la prise de 1000 mg/jour de polyphénols extraits des pépins de raisin être sans effet sur leur tension artérielle, la prise concomitante de ces deux substances a provoqué une augmentation significative de la tension artérielle de ces patients hypertendus. La prudence est donc de mise si vous êtes concerné.

Certaines plantes très riches en flavonoïdes, comme le thé, le café ou le cacao, contiennent de la caféine. Une consommation trop élevée de ces aliments expose aux effets indésirables de la caféine, tels que palpitations, insomnie ou nervosité. Enfin, la richesse du vin rouge en flavonoïdes ne doit pas faire oublier la toxicité de l’alcool.

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