Toutes les études prouvent une chose importante : les oméga 3 sont essentiels à la bonne santé de votre cerveau. Ces omégas 3 sont issus essentiellement des graisses de poissons et nous sommes bien souvent en carence. L’un des signes cliniques les plus évidents d’une carence en acides gras essentiels (oméga 3) est, sans aucun doute, la sécheresse cutanée, également une grande fatigue générale et des problèmes de cognition.
Parmi les acides gras polyinsaturés oméga 3, Le DHA (acide docosahexaénoique) est important pour le développement adéquat du cerveau et la cognition. Le DHA est un élément structurel et fonctionnel du cerveau de toutes les membranes cellulaires et des neurones, représentant plus de 50% des acides gras oméga-3 du cerveau.
Pourquoi les oméga 3 sont-il si importants pour notre cerveau ?
- Ils stimulent la mémoire
- Ils aide à lutter contre la dépression
- Ils permettent un meilleur apprentissage
- Les oméga 3 protègent votre cerveau des effets de la vieillesse
Des oméga 3 pour nourrir correctement notre cerveau
Le DHA est présent naturellement dans les aliments d’origine marine, surtout dans les poissons gras, comme le saumon, le thon, le hareng, la sardine, le maquereau… Nous en fabriquons un peu à partir d’un autre acide gras oméga-3, l’acide alpha-linolénique, qu’on trouve dans les graines de lin, l’huile de colza, les noix, les graines de chia…
Le DHA peut traverser la barrière hémato-encéphalique et parvenir au cerveau. Preuve de son importance, ses niveaux sont réduits dans les cerveaux et le plasma de patients atteints de la maladie d’Alzheimer.
Le DHA a un rôle crucial dans la mémoire, l’apprentissage et les processus cognitifs. Comme il n’existe aucun traitement curatif contre la maladie d’alzheimer, il est primmordiale de se nourrir correctement ou de se supplémenter en oméga 3 D’où l’intérêt grandissant pour une alimentation riche en DHA, ou supplémentée en DHA, pour prévenir l’apparition et la progression de la maladie d’Alzheimer.
Selon une nouvelle étude, les acides gras oméga-3 joueraient un rôle important dans la santé du cerveau en augmentant le flux de sang vers des zones spécifiques, notamment celles qui contrôlent la mémoire et l’apprentissage.
Des oméga 3 pour stimuler les performances cognitives
Les résultats sont publiés dans le Journal of Alzheimer’s Disease.
Pour les mettre en évidence, les chercheurs ont utilisé une technique d’imagerie appelée SPECT (single photon emission computed tomography)- qui mesure le débit sanguin contrairement à l’IRM qui ne montre que la structure du cerveau. Les cerveaux des 166 participants ont été scannés pendant qu’ils réalisaient différentes tâches cognitives.
Les résultats montrent que les participants qui avaient les flux sanguins les plus élevés au niveau du cerveau avaient également les concentrations sanguines en oméga-3 (EPA et DHA) les plus élevées.
Ces acides gras favoriseraient également les performances cognitives puisque les participants avec les concentrations les plus élevées en oméga-3 ont mieux réussi les tests de compétences cognitives, notamment celles impliquant les régions du cerveau liées à la mémoire et l’apprentissage, des fonctions qui sont particulièrement affectées lors du vieillissement ou en cas de démence.
Contre la dépression et les sautes d’humeur
La membrane des neurones se trouvant dans le cerveau est constituée d’acides gras. En absence d’oméga 3, notre cerveau est donc le premier organe à montrer des signes d’une mauvaise humeur. En cas d’inflammation chronique dans le cerveau, on assiste à un dysfonctionnement des messages chimiques qui permettent de garder un bon moral. Les dernières études montrent que cela est dû également à une forte production des cytokines qui sont des composés inflammatoires.
Ces cytokines n’apparaissent que lorsque nous sommes dans un état dépressif, mais aussi au moment d’un accouchement, d’un traumatisme ou tout autre facteur pouvant nous conduire à une dépression. On a pu remarquer également que plus le taux de cytokine augmente, plus on a des risques de développer une dépression. Or, les seules substances à pouvoir réguler cette augmentation sont les acides aminés provenant des oméga 3.
Où peut-on trouver naturellement des oméga 3 ?
Une supplémentation est généralement bienvenue. Pour sentir rapidement les effets des oméga 3 il ne faut pas hésiter à recourir aux compléments alimentaires à base d’huile de poisson ou huile de KRILL (encore mieux )
Voici la liste des aliments riches en oméga 3 :
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Les graines de chia
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L’huile de colza et l’huile de lin
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Les légumes verts : les mâches, les épinards, la laitue, l’avocat
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Les poissons gras : maquereau, sardine, hareng, morue, thon, truite, saumon, mais aussi sur les algues, les crustacés et les mollusques.
Pour ce qui est des huiles, il faut préférer l’huile de colza car c’est la mieux équilibrée. Ceci est d’ailleurs la première étape à franchir. Mis à part l’huile d’olive, toutes les autres sont à rejeter ou à consommer de manière exceptionnelle.
Quelle devrait-être notre consommation d’oméga 3 ?
D’après Michel de Lorgeril médecin au CNRS, je cite :
« Approximativement, il faudrait 1 à 3 grammes d’oméga-3 d’origine marine par jour. A l’heure actuelle, aux Etats-Unis, on ne consomme en moyenne que 0,3 à 0.5 grammes de ces acides gras. Il faudrait (selon les experts américains, mais c’est aussi vrai pour nous français) au moins multiplier par quatre nos apports actuels. Et encore ! Il faut noter que les apports « officiels » recommandés par diverses institutions un peu « attardées » sont beaucoup plus faibles que les quantités prises par les populations japonaises…
Pour les oméga-3 d’origine végétale, on parle de 2 à 3 grammes par jour, alors qu’aujourd’hui les Français en consomment en moyenne 0,5 à 0,7 grammes. »