Le thé vert (japonais de préférence) pour sa teneur en épigallocatéchine galate ( EGCG) est reconnu comme un puissant anticancéreux et agissant dans l’utilisation des graisses de réserves.
Mais le thé vert est également connu depuis l’antiquité comme ayant des capacités à brûler les graisses. L’effet « brûle graisse » fait référence à une augmentation de la lipolyse (= dégradation de certains gras) et de la thermogènese (= production de chaleur de l’organisme).
Le thé vert va ainsi stimuler le métabolisme et permettre de brûler les graisses de réserve dont les graisses abdominales. Découvrez comment utiliser à bon escient le thé vert comme un bon brûle graisse, puis comment ce processus fonctionne.
Les études le prouvent : le thé vert brûle les graisses
Les feuilles de thé vert contiennent à la fois de la caféine, entre 3 et 4 %, et des catéchines (EGCG), deux substances qui augmentent les concentrations de noradrénaline dans l’organisme.
Des études réalisées sur des rats ont démontré l’effet anti-obésité du thé vert. Celles effectuées sur l’homme sont moins catégoriques mais semblent être tout de même bénéfiques sur la perte de poids.
Une méta-analyse, réalisée sur 11 études, a montré que les catéchines du thé vert (EGCG) avaient un intérêt dans la perte de poids et dans son maintien, en particulier pendant une activité sportive tout à fait modérée.
À savoir: il est nécessaire de laisser infuser 8 à 10 minutes pour maximiser l’extraction de l’EGCG. 2 à 3 tasses par jours sont nécessaires. Une tasse de thé vert contient en moyenne 50 mg de caféine. Il est recommandé de ne pas dépasser 3 à 4 tasses de thé vert.
D’autres bienfaits qu’apporte le thé vert
Les catéchines du thé vert sont surement les composants les plus intéressants de ce thé. Elles ne sont pas présentes dans le café.
Les catéchines font partie de la famille des flavonoïdes. La plus importante et intéressante est sans doute la gallocatéchine EGCG. Ce sont notamment les catéchines qui donne son goût amer et astringent au thé vert. Parmi leurs nombreux propriétés prouvées scientifiquement, on trouve :
- Plusieurs études épidémiologiques suggèrent que les personnes buvant régulièrement du thé vert ont des cancers moins fréquents et moins graves. Par exemple, les femmes qui boivent le plus de thé vert réduiraient de 22 % leur risque de cancer du sein, d’après une étude de 2006. De même, une étude sur 69.710 femmes chinoises a trouvé que les buveuses de thé vert avaient un risque de cancer colorectal réduit de 57 %.
- L’EGCG représente un agent préventif ou thérapeutique pour les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson. Le stress oxydant résultant de l’inflammation peut jouer un rôle crucial dans les maladies neurodégénératives, l’EGCG jouerait donc un rôle pour lutter contre le stress oxydatif.
- Les gens consommant du thé vert depuis de longues années ont souvent un plus faible pourcentage de masse grasse, un tour de taille plus petit. L’EGCG régule les gènes impliqués dans l’oxydation et le stockage des graisses, ainsi que ceux de la signalisation de l’insuline et du métabolisme du glucose.
- Des études indiquent également que l’EGCG diminue l’appétit, le poids corporel, le sucre sanguin et les niveaux d’insuline.
- Une étude sur des Japonais a trouvé que ceux qui buvaient le plus de thé vert réduisaient de 42 % leur risque de diabète de type 2.
- L’EGCG inhibe également l’activité de l’amylase, une enzyme digérant l’amidon que l’on trouve dans la salive et les intestins. L’amidon étant dégradé plus lentement, l’augmentation du glucose sérique est limitée, réduisant les envies irrésistibles de grignoter entre les repas.
- Grâce à son puissant pouvoir antioxydant, l’EGCG neutralise les radicaux libres et les espèces oxygénées réactives responsables de lésions cellulaires susceptibles de produire des maladies cardiaques.
- L’épigallocatéchine gallate (EGCG) et l’épicatéchine gallate (ECG), principales catéchines du thé vert, combattraient la formation de la plaque dentaire. Bonus, le thé vert renforcerait aussi l’émail des dents et préviendrait la maladie parodontale.
- Le thé vert contient aussi de la L-théanine. La caféine et la L-thréanine combinées semblent améliorer la fonction cérébrale, d’après une recherche de 2008. Une recherche parue dans Psychopharmacology suggère que le thé vert favorise la fonction cognitive du cerveau, en particulier la mémoire de travail.
- En 2016, des chercheurs décrivent dans Nutritional Neuroscience l’effet rapide du thé sur le cerveau : environ une heure après la consommation de thé, qu’il soit noir ou vert, l’activité de certaines ondes cérébrales augmente.
Rien de mieux qu’une ou deux tasses de thé vert pour combler un petit creux en milieu de journée et éviter les grignotages. En effet, selon plusieurs études, l’EGCG associée à la théine du thé vert agirait sur la noradrénaline, un neurotransmetteur impliqué dans la régulation de l’appétit.
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